La boule japonaise, cet intemporel lunaire et seventies
A l'heure où les grandes et imposantes suspensions reviennent en force dans nos intérieurs (preuve en est, au dernier salon Maison et Objet qui en regorgeait), s'inscrivant parfaitement dans un retour au style seventies en déco, la boule japonaise a encore et toujours de belles heures devant elle. Alors oui, on voit de la paille à gogo, du tissu délicat, de l'opaline qui offrent, tous, un très joli rendu mais, finalement, pourquoi pas le papier? Il diffuse tellement bien la lumière et, avec ces satanées ampoules led qu'on nous oblige à acheter (au secours!), on peut dire que la lumière est mise à mal en ces temps où il nous est pourtant si important de nous pelotonner chez soi (surtout si on est en quarantaine. Bon mais ça, c'est un autre sujet...). A la maison, j'use et absue de ces suspensions en papier depuis des années.Il est sûr que, si ma bourse le permettait j'aurais acheté depuis belle lurette la suspension d'Isamu Nogushi qui est une pure merveille en terme de dimensions et de qualité mais, franchement, en attendant, on s'est très bien débrouillés en farfouillant auprès de marques qui en proposent de très correctes. J'ai même transformé une suspension scandinave vintage et remplacé les opalines d'origine (paix à leur âme et au coup de vent monumental qui a emporté la totalité du luminaire il y a quelques années) par deux boules japonaises de tailles différentes. Bref, en déco, il faut savoir casser sa tirelire parfois mais aussi user du système D. C'est joli, complètement dans la tendance 70 donc pourquoi bouder son plaisir? Regardez comme c'est esthétique, on dirait la lune qui flotte au milieu de la pièce (je vous ai même rajouté des photos de certaines de mes visites car j'en croise souvent sur mon chemin). Attention, je ne dis pas qu'il faut en mettre partout mais, pensez-y...






















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Visite de la Galerie LSD
Non, la Galerie LSD n'est pas une drogue interdite. Quoique, elle pourrait le devenir, car le lieu dans lequel je vous emmène aujourd'hui faire un petit tour, a un goût de reviens-y tant on s'y sent bien, tant il est inspirant et tant on a envie de tout. Aux manettes de cette galerie bien planquée au fond d'une cour pavée du Marais, Laurence Simoncini, femme talentueuse à l'oeil acéré, qui repère le beau partout où il se trouve (souvenez-vous de Serendipity, un des premiers concept stores parisien dédié aux enfants, où l'on dégotait la crème de la crème. C'est elle!). Aujourd'hui, c'est aux adultes que s'adresse Laurence. Si le terme galerie peut faire peur à certains, qu'ils se rassurent, le lieu est ouvert à tout le monde, l'accueil y est chaleureux, l'ambiance feutrée et la sélection rassemble aussi bien des pièces uniques que des marques scandinaves ou françaises parfaitement accessibles. Il y en a pour tous les budgets. L'espace, repensé par le studio d'architecture Cigüe, est absolument superbe, entièrement peint dans un bleu gris que viennent rehausser le noir du sol et les bureaux installés dans deux cubes suspendus et encadrés de bois brulé. La sélection est de toute beauté. Les matières sont brutes et naturelles, les meubles chinés ou signés de designers, les objets et luminaires ont une âme, qu'ils soient uniques, artisanaux ou non. Une sorte de caverne d'Ali Baba où l'on regarde et l'on désire, émerveillé, les trouvailles de Laurence. Un lieu à connaitre.
Galerie Laurence Simoncini Décoration, 5, rue Aubriot, Paris 4. Du mardi au samedi, de 11h à 20h.
Crédit photo Billie Blanket
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Visite privée chez Ilinca et Julien
Ça n'est pas la première fois que je partage avec vous le travail de l'architecte d'intérieur Camille Hermand. En plus d'être ultra sympa, Camille dépote avec son équipe de filles et remet d'aplomb des lieux qui ont parfois besoin d'un petit coup de frais, parfois d'un gros chambardement comme ici, dans cet atelier d'artiste du 10è arrondissement de Paris où le Rez-de-chaussée était un drôle d'espace configuré n'importe comment et donc impossible à vivre pour une famille de 5 personnes. En lui confiant les clés de leur appartement, Julien et Ilinca ont ainsi pu profiter d'une circulation fluide, d'une chambre supplémentaire à l'étage, de deux salles d'eau toutes jolies et d'une déco harmonieuse et colorée. Un savant mélange de bleu, de papiers peints géométriques ou fleuris, de beaux luminaires, de sols de caractère comme le chêne et les carreaux de ciment et le tour est joué! Les voilà parfaitement installés avec leurs trois filles, Ysé, Alma et Gabrielle. Par ici la visite!



















Pour découvrir le travail de Camille Hermand, voici le lien vers son site.
Crédit photos Billie Blanket
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The Conran Shop en Super-Position !
Joli mariage à découvrir en ce moment, et jusqu'au 29 février, entre la boutique emblématique The Conran Shop et la Maison d'art Amélie. La première, que bon nombre d'entre vous connaissent (dont j'avais parlé ici l'été dernier), est une grande et belle boutique de déco et d'art de vivre qui s'attache à proposer, depuis sa création en 1973, la crème du design du XXème siècle et une sélection pointue et unique d'objets et de mobilier, contemporain ou vintage. La seconde a été fondée par Amélie du Chalard, passionnée d'art contemporain, qui propose, au sein de sa propre maison, une galerie bien moins élitiste que d'autres où découvrir des artistes plus ou moins connus et leurs oeuvres d'art au style abstrait. Transformé en galerie éphémère le temps de l'exposition Super-Position, The Conran Shop a imaginé un très bel espace où le beau se rencontre, où le design flirte avec l'art, et où il devient art lui-même. Les oeuvres de Tanguy Tolila et Frederic Heurlier Cimolaï, entourées d'autres artistes, se fondent et se répondent dans le décor pensé comme une boite blanche où trônent les fauteuils Pacha de Pierre Paulin réédités par Gubi. Bref, on en prend plein les yeux, on a évidemment envie de tout et l'on réalise combien l'art, principalement lorsqu'il est abstrait, laisse parler notre imaginaire. Si vous êtes dans le coin, passez jeter un oeil, vous inspirer, rêver... Sinon voici une petite visite privée, rien que pour vous!










Superposition, jusqu'au 29 février chez The Conran Shop, 117, rue du Bac, 75007 Paris.
Crédit photos Billie Blanket
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